Les règles fiscales pour les étrangers en Espagne dépendent de leur résidence fiscale. Une personne est considérée comme résidente fiscale en Espagne si elle vit en Espagne et a ses principaux liens économiques avec l'Espagne. Cela signifie qu'elle vit, travaille ou a une entreprise en Espagne.

Les étrangers qui sont résidents fiscaux en Espagne sont soumis aux impôts espagnols sur leurs revenus mondiaux. Cela comprend les revenus d'emploi, de propriété, d'intérêts, de dividendes et d'autres sources. Les taux d'imposition en Espagne sont progressifs, allant de 19% à 45%.

Les étrangers qui ne sont pas résidents fiscaux en Espagne ne sont soumis qu'aux impôts espagnols sur leurs revenus espagnols. Cela comprend les revenus d'emploi, de biens immobiliers et d'autres sources en Espagne. Les taux d'imposition pour les non-résidents sont plus bas que pour les résidents, allant de 24% à 35%.

Voici quelques exemples spécifiques d'impôts que les étrangers peuvent payer en Espagne:

• Impôt sur le revenu
• Impôt sur la propriété
• Impôt sur les successions
• Impôt sur les dons
• TVA
• Droits d'importation

Il est important de noter que ces règles fiscales peuvent être complexes et des exceptions et des exonérations s'appliquent. Il est conseillé de consulter un conseiller fiscal pour déterminer quels impôts s'appliquent dans votre situation spécifique.

Voici quelques conseils pour les étrangers qui doivent payer des impôts en Espagne:

• Établissez un budget pour les impôts que vous devez payer.
• Gardez à l'esprit les délais de dépôt des déclarations fiscales.
• Consultez un conseiller fiscal si vous avez des questions sur votre déclaration de revenus.
• Rassemblez tous les documents et informations pertinents, tels que les bulletins de paie, les contrats de location et les déclarations de revenus de votre pays d'origine.